qu'est-ce que le PDR?

Ø  I/ Commençons donc, par cerner notre première préoccupation c'est-à-dire,  Qu’est ce que le P.D.R ?

*La réponse à cette question nous conduit à un bref rappel historique sur la création de ce parti.

En effet, le Parti des Démocrates Républicains, est né officiellement le 07 Août 2008 à Abidjan, par la volonté de plusieurs Ivoiriens, qui ont à cœur d’apporter leur contribution effective à la construction paisible, démocratique et unitaire de notre Pays, par la proposition  de solutions novatrices. Le PDR est donc né de la croyance, qu’un changement profond sinon radical des mentalités est aujourd’hui de la plus grande urgence pour favoriser le développement de notre pays, dans tous les domaines et tous les secteurs d’activités de la société ivoirienne.

 Ainsi, l’initiative de la création de ce  parti remonte à 1990, la grande année de la démocratisation des régimes politiques africains, sur recommandations insistantes des pays occidentaux à la lumière de la conférence de Baule (France) et l’appel de Cancun (Mexique).                                                                                                                                            Cette année 1990, était particulièrement marquée en Côte-d’Ivoire, par l’événement de la confrontation historique Gbagbo contre Houphouët. Et la typicité de l’enjeu de cette élection, nous avait contraints à suspendre par sagesse intellectuelle, nos activités  politiques propres au lancement de  notre parti, au profit du candidat Laurent Gbagbo.

Nous étions, pour certains d’entre nous repartis pour Paris, en attendant une amélioration de la situation sociopolitique plongée après cette élection dans une ambiance délétère.  

-En 1995, le refus du Front républicain de se présenter à l’élection présidentielle, a obligé ceux, parmi nous, qui venaient pour la continuité de la lutte de 1990, à rester à Paris. Et j’en faisais partie.

Mais, suite aux conséquences d’incarcération de plusieurs acteurs de ce boycott actif à la prison de Gagnoa, j’avais pris l’initiative à Paris, de collecter des fonts publics, au profit des prisonniers de ce triste événement parce que j’étais très touché par cette grande injustice.                                                                                                                     

-En 2000,  toujours dans le but de continuer la lutte pour la démocratie et le bonheur de la population ivoirienne enclenchée depuis 1990, en faveur de Laurent Gbagbo,  j’étais une fois de plus venu de Paris avec un ami, Obrou Luc Sosten. Ainsi, arrivé à Abidjan le matin même du début de la tournée officielle du candidat Gbagbo, j’avais intégré grâce à Mr Paul Dokui, le groupe des artistes retenu pour cette tournée. J’avais alors participé à cette campagne à mes propres frais( de la  nourriture jusqu’à l’hébergement) depuis Dabou, jusqu’au complexe de yopougon en passant par des villes comme Bondoukou, Korhogo, Bouaké, Man, Gagnoa, Divo, Lakota et Aboisso.           

 Après les élections, et devant les agiotages (manipulations frauduleuses) du Général Robert Guéi,  j’avais pris l’initiative en accord avec mon ami Obrou, de tenter de soulever une marche préventive à Yopougnon, le Lundi 23 Octobre 2000, accompagné  de Monsieur Gnakaby  beugréhi Désiré, de Dogo Roger et de koko Débora.              

 Cette marche du Lundi 23 octobre 2000, diffusée sur les antennes étrangères notamment RFI, avait précipité incontestablement tous les Ivoiriens dans la rue, les 24 et 25  Octobre 2000, pour faire échec à l’imposture du Général Robert Guéi.    

  Le rôle de la marche du 23 octobre 2000, était avant tout de prévenir le Général de ne pas emprunter le mauvais chemin d’une part, et d’autre part,  de préparer les mentalités des citoyens ivoiriens à défendre leur droit. Cette marche avait été d’une réussite indéniable.    

Pour ceux qui ne le savaient donc pas, excusez-moi de vous apprendre avec  modestie et humilité, que c’était moi qui avais été à l’origine de la grande manifestation contre la mascarade déjouée du Général Guei Robert, par l’instigation de la première du Lundi 23 octobre 2000 à Yopougnon. Je m’excuse de rappeler ces douloureux faits du passé, mais je pense que cette mise au point était  nécessaire pour l’enrichissement de l’histoire de notre pays, et surtout pour sa clarification, pare qu’il est très important pour l’histoire des hommes, que chaque chose soit à sa place. C’était donc pour moi, un devoir de mémoire. Pardonnez-moi encore si j’ai été maladroit de rappeler ce qui n’était peut-être  plus rappelable au vu de la situation du pays.

C’est un cri de cœur, parce que nous avons vu basculer heureusement, l’histoire de notre pays  grâce ces évènements. Mais comme l’histoire, la belle histoire, la grande histoire, la vraie histoire ne retient que ceux qui posent des actes, par conséquent, je vous invite à partager cette grande émotion avec moi.